Énergies : ce que veulent les Français (vraiment)
À l’heure où les bouleversements climatiques se font plus concrets et les tensions géopolitiques pèsent sur les approvisionnements, la question énergétique n’est plus seulement technique. Elle est devenue culturelle, politique et existentielle. C’est ce que révèle l’enquête Ifop commandée par ENGIE, publiée en mai 2025.
À l’heure où les bouleversements climatiques se font plus concrets et les tensions géopolitiques pèsent sur les approvisionnements, la question énergétique n’est plus seulement technique. Elle est devenue culturelle, politique et existentielle. C’est ce que révèle l’enquête Ifop commandée par ENGIE, publiée en mai 2025. À travers un échantillon conséquent de 12 000 personnes représentatif de la population française, elle capte un état d’esprit : une exigence de cohérence et de proximité dans les choix énergétiques.
Ce que disent vraiment les chiffres
Plusieurs résultats méritent qu’on s’y arrête :
- 84 % des Français ont une image positive des énergies renouvelables : c’est un plébiscite.
- Le solaire arrive largement en tête (92 % d’adhésion), suivi de l’hydraulique (87 %), devant les énergies fossiles (gaz : 36 %, pétrole : 22 %).
- 81 % considèrent que la transition énergétique est une priorité nationale, preuve que l’enjeu dépasse désormais les clivages partisans.
- 62 % souhaitent que les énergies soient produites plus localement, dans une logique de relocalisation et de circuits courts.
- 76 % privilégient une meilleure efficacité énergétique plutôt qu’une augmentation de la production, signal fort envoyé aux politiques publiques : consommer moins et mieux prime désormais sur consommer autrement.
Une écologie du quotidien, pas idéologique
Ce que révèle en creux cette étude, c’est une écologie ancrée dans la vie réelle. Moins portée par des discours abstraits que par des besoins concrets :
- Maîtriser sa facture : dans un contexte de hausse structurelle des prix de l’énergie, l’économie passe avant l’idéologie.
- Retrouver de la souveraineté énergétique : la guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques ont reconfiguré la perception des dépendances.
- Adapter son habitat : la maison devient le lieu stratégique de la transition, entre isolation, autoconsommation et pilotage intelligent.
- L’énergie n’est plus seulement une affaire d’offre, mais de choix de société.
Trois attentes structurantes
1. Transparence
Les Français veulent comprendre d’où vient leur énergie, comment elle est produite, quel est son coût réel. L’opacité du système énergétique ne passe plus. Les fournisseurs comme les institutions sont appelés à une pédagogie renouvelée.
2. Lisibilité de l’action publique
Les aides à la rénovation ou à la production d’énergie verte sont souvent jugées complexes, voire décourageantes. Il y a un appel clair à la simplification, à la stabilité des dispositifs, et à leur articulation avec les enjeux territoriaux.
3. Responsabilité partagée
Le message est clair : chacun veut faire sa part, à condition que les autres (État, collectivités, entreprises) jouent le jeu. Ce nouvel équilibre repose sur une écologie collaborative, bien loin de l’écologie punitive.
Et maintenant ?
Ce que cette étude met en lumière, c’est une formidable maturité énergétique collective. Plus que jamais, les Français sont prêts à agir, mais à condition d’être accompagnés, écoutés, et respectés dans leurs contraintes du quotidien.
C’est dans ce cadre qu’intervient Rénovéa : en tant qu’acteur de la rénovation énergétique, nous nous efforçons d’apporter des réponses concrètes à cette demande de transition locale, lisible, et partagée. Non pas en surplomb, mais aux côtés des habitants, dans une démarche simple : améliorer leur habitat, et à travers lui, leur avenir.